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Méditerranée, Est.

Le pouls qui accélère et l’anxiété qui grimpe à chaque évocation de la situation en Palestine. Trop de fois par jour. Depuis de trop nombreux jours.

Pas grand chose à ajouter ici, sinon l’intime conviction de devoir un jour ou l’autre répondre de nos impuissances et de nos inconséquences (sociales, climatiques, pacifiques…) devant nos enfants –mon enfant, notamment.

Rage sourde, colère intime, angoisse existentielle – inutiles face au drame qui a lieu. Trop de sentiments auto-centrés, désespéremment faibles, incapables de convoquer le basculement nécessaire, ou même d’agir efficacement pour qu’il advienne ; qui me permettent à peine de comprendre ce qui se joue, tellement nous sommes assailli⋅es de toutes parts par l’adversité la plus résolue, néfaste et dégueulasse . À peine, comme ici, quelques sursauts semi-publics, ridiculement stériles.