Neuf avril moins douze mars égale quelques jours à peine.
Si ce n’était l’heure tardive, les multiples aléas, le temps qui file, les complexité immenses de l’action collective, j’aurais bien du plaisir — j’en ai, à la vérité : beaucoup de ce que je fais, de ce que je vois, de ce que je pressens (et de ce qui reste à venir) est enthousiasmant.
En ce moment, je tente d’écire un texte de cadrage pour une table ronde qui n’aura peut-être pas lieu ; ou peut-être bien que si, inch’allah. On invite Bye Bye Binary, la Déferlante, Maria Candea à un temps partagé à l’université de Pau. Les étudiant⋅es de l’ÉSAD sont enthousiastes, celleux de l’UPPA aussi. Marion a l’air ravie. Tout ça a du sens ; devrait en avoir.
Le soutien institutionnel est aux oubliettes. Nous organisons ce temps sur fonds propres [ entendre : avec les copaines, on retourne les poches pour financer les billets de train, les repas et on espère que l’accueil à la maison sera bien reçu ].
Je retourne à mon texte et mes lectures. Tenter d’éroder le syndrome de l’imposteur, de comprendre mieux et d’être capable d’en parler ; synthétiser sans simplifier, faire valoir un angle sans s’approprier, citer sans accaparer.