Tout récemment, j’ai téléchargé l’historique de mes données. Inscrit sur Twitter depuis 2008, même si pas très actif, j’ai mesuré en parcourant cette archive combien cette expérience a été importante pour moi.

J’y ai rencontré de belles personnes, que j’ai parfois croisées après, avec qui j’ai bu des coups, fait des expos, qui sont parfois devenues des ami·es. J’y ai maintenu des liens qui auraient décru ou disparu.

J’y ai déploré, évidemment, le rapport signal / bruit. Curieux de trop de choses, j’ai tenté de suivre trop de monde, happé par le FOMO induit par la plateforme, par ses algorithmes, tant bien que mal supportés.

J’y ai découvert des tas de trucs. Proches de moi et de mes préoccupations, ou (beaucoup) plus lointains. #SérendipitéMonAmour.

La perte que @jrmdns évoque est réelle pour moi aussi. J’en suis un peu triste. Ça a été une chouette expérience.

Je regretterais les red dots of the day, les morning jukeboxes, s’ils devaient disparaître de mon paysage !

Ce qui existe ailleurs ne sera pas équivalent. Mais aujourd’hui, ça (Mastodon notamment) me semble conserver un peu de la saveur du meilleur d’ici. Avec d’autres logiques parfois, plus de friction. Un autre espace à apprivoiser.

L’invitation aussi à faire autrement, à refaire des blogs, des pages perso, des espaces partagés et à inventer d’autres manières d’être plus ou moins proches. C’est à réinventer, mais ça va être bien !