Le changement, c’est maintenu ?
Je pense que cette expérience de (b)log manuel touche à ses limites. Non pas tant dans l’intérêt que je porte à ses modalités – sa « technicité » – mais davantage du point de vue de l’ultraminimalisme de la forme que je lui ai imposée (une seule page, pas/peu de CSS).
L’intérêt éditorial perdure : produire un journal, partiel, inconstant, brut et erratique. La friction que produit l’écriture textuelle « complète » (celle du texte et celle du code qui le balise) n’est pas le premier obstacle à la régularité de l’exercice. Il se situe d’avantage dans la difficulté de documenter les faits et gestes quotidiens, entre activités professionnelles et para-professionnelles – l’intime restant exclu du champ, le politique n’étant pour le moment que trop rarement abordé. Le mouvement de conscientisation produit par le rachât de Twitter par Elon Musk quand à l’intérêt de la maîtrise (sinon l’autogestion) de nos publications en ligne, participe à mon envie de plus de régularité dans l’exercice.
La prochaine étape sera donc peut-être d’essayer de maintenir l’équilibre entre friction imposée et fluidité désirée, sans basculer sur un outil complexe de gestion de contenus – ou même un générateur de sites statiques – mais en s’affranchissant de la raideur un brin surjouée de la forme actuelle.
En attendant, je signale ici quelques actualités récentes. La publication d’un cours de Cultures numériques consacré aux intelligences artificielles et au design (un peu bâclé, j’en ai bien peur, mais suffisant pour une introduction à ces questions, et plutôt bien reçu par les étudiant·es). Du neuf (bientôt) côté Maison des éditions, avec un rendez vous à l’Escampette autour de nos activités éditoriales, et la décision prise de renouveler notre espace de vente en ligne (BigCartel, Shopify, Snipcart ? Any tips?). La mise à jour de Metropolitan Trails avec accès libre à l’Académie des sentiers.