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Un dimanche d’automne

J’ai toujours apprécié la différence d’approche que propose la traduction en anglais du terme équilibre : balance. Ce ne semble plus être un état de stabilité, mais un mouvement, une tension dynamique et nécessairement fragile. Ce terme affirme la nécessité d’une action permanente pour que cet équilibre soit préservé. L’équilibriste est un funambule. Si l’abandon et la légèreté sont requis, le qui-vive et le dynamisme sont également nécessaires.

Je relis (plus bas) : « L’expérience ne vaut rien ». J’ai entendu ces jours-ci « L’expérience est une lanterne qui n’éclaire que celui qui la porte », phrase attribuée à Céline (ou à Confucius – d’aucuns se demandent si l’autrice n’en est pas Josiane, la bouchère, ils confondent toujours).

Le syndrome de l’imposteur est toujours vif, et chaque tentative de proposer un nouvel espace de pensée ou de pratique requiert de ma part un surcroit d’efforts dont l’ampleur finit régulièrement par paraitre bien insuffisante et dont l’efficacité reste très relative. Peu à peu, peu ou prou, on se consolide quand même, mais les efforts à déployer sont coûteux.